TG

Sep 192017
 

Ce post traite de la modification d’un bloc simple, c’est à dire non dynamique et sans attributs. Avant d’évoquer les deux principaux modes d’édition d’un bloc dans Autocad, voici un petit rappel des principes de base pour la création de blocs.

– Un bloc doit toujours être créé sur le calque 0.
– Tous les objets composant le futur bloc doivent être situés sur le calque 0.
– Propriétés des objets du bloc : on choisit Du Calque si l’on souhaite que les propriétés de couleur, d’épaisseur et de type de ligne des objets du bloc suivent toujours les propriétés du calque sur lequel le bloc est positionné, ou Du Bloc si l’on souhaite que ces propriétés puissent être modifiées indépendamment pour chaque entité du bloc, quel que soit le calque sur lequel l’entité est positionnée. Si l’on attribue des propriétés spécifiques de couleur, d’épaisseur et de type de ligne aux objets du bloc au moment de sa création, ces propriétés seront conservées quel que soit le calque sur lequel le bloc est positionné, mais elles ne pourront être modifiées indépendamment pour chaque entité. Dans l’interface Ruban, ces réglages s’effectuent dans le groupe de fonctions Propriétés de l’onglet Début. Ils peuvent également être réalisés à partir de la fenêtre Propriétés (Ctl+1).

Modifier un bloc avec l’éditeur de blocs (BEDIT)
C’est le mode d’édition le plus fréquemment utilisé. Pour entrer dans l’éditeur de bloc, double-cliquez sur le bloc et cliquez sur OK dans la fenêtre Modifier la Définition du Bloc ou bien sélectionnez le bloc, faites un clic droit et sélectionnez Éditeur de Blocs dans le menu contextuel (ou encore sélectionnez le bloc et entrez BEDIT à la ligne de commande). L’onglet contextuel Éditeur de Blocs comprend plusieurs groupes de fonctions essentiellement voués à la création de blocs dynamiques et d’attributs qui sont inutiles pour l’édition d’un bloc simple.

Les modifications du bloc sont effectuées avec les outils de dessin et d’édition habituels à l’intérieur de l’espace de dessin (fond gris par défaut). Lorsque ces modifications sont terminées, trois options s’offrent à l’utilisateur. Vous pouvez confirmer les modifications en cliquant sur le bouton Enregistrer le Bloc puis sur le bouton Fermer l’Éditeur de Blocs ou bien annuler les modifications en cliquant sur le bouton Fermer l’Éditeur de Blocs puis sur Ignorer les Modifications. Pour ceux qui trouvent (comme moi) que c’est un peu pénible d’aller chercher les boutons dans l’onglet contextuel, on peut également effectuer un clic droit dans la zone de dessin, cliquer sur Fermer l’Éditeur de Blocs dans le menu contextuel puis sur Enregistrer les Modifications ou Ignorer les Modifications.

La troisième option, très utile, permet de conserver le bloc d’origine et d’enregistrer le bloc modifié sous un nouveau nom. Pour cela, une fois les modifications effectuées, cliquez sur le groupe de fonctions Ouvrir/Enregistrer puis sur Enregistrer le Bloc Sous. Donnez un nom au nouveau bloc, cliquez sur OK, puis fermez l’éditeur de blocs. Le nouveau bloc ainsi créé peut être inséré dans le dessin avec la commande INSÉRER (i).

Si vous utilisez l’éditeur de blocs de façon fréquente, il vous est peut-être arrivé de perdre le dessin au moment de la fermeture de l’éditeur. De façon un peu bizarre, ce comportement (un peu énervant) est lié au réglage de la variable UCSFOLLOW. Lorsque cette variable est réglée sur 1, Autocad sort de l’éditeur de blocs en revenant au point 0,0,0 du dessin, qui peut être très éloigné de la zone contenant les éléments graphiques. Deux solutions possibles pour ce problème : régler la variable sur 0 (pour en savoir plus sur la variable UCSFOLLOW, consultez cette page) ou déplacer le point d’origine du dessin vers la zone graphique au moyen de la commande BASE (à éviter absolument si le fichier sur lequel vous travaillez figure en Xref sur un autre fichier). Pour en savoir plus sur la commande BASE, consultez cette page.

Modifier un bloc à l’intérieur du dessin (EDITREF)
Cette option est très utile lorsque la modification du bloc dépend d’éléments graphiques non inclus dans le bloc (et qui n’apparaissent donc pas dans l’éditeur de blocs). Pour modifier le bloc à l’intérieur du dessin, sélectionnez le bloc, effectuez un clic droit puis sélectionnez Éditer le Bloc dans le Dessin Même (plus facile et plus rapide que de passer par la commande EDITREF).

C’est ici qu’entre en scène la variable XFADECTL, qui gère l’estompage des autres objets du dessin lors de l’édition d’un bloc ou d’une Xref. Sa valeur varie de 0 (pas d’estompage) à 90 (estompage maximal : les objets du dessin ne sont plus visibles mais restent actifs). Un réglage à 40, effectué en entrant XFADECTL à la ligne de commande, permet de bien distinguer le bloc des autres objets du dessin (pour en savoir plus sur les variables d’estompage, consultez cette page). Là encore, on peut utiliser tous les outils de dessin et d’édition habituels pour modifier le bloc, mais on peut également se servir des autres objets du dessin, par exemple comme limites dans la commande AJUSTER/PROLONGER.

Dans ce mode d’édition, qui s’applique également aux Xrefs, Autocad propose le groupe de fonctions contextuel Modifier les Références, qui permet d’ajouter un élément du dessin au bloc (Ajouter au Jeu de Sélection – avant d’enregistrer les modifications, placer les objets ajoutés sur le calque 0), ou au contraire de rapatrier un élément du bloc vers le dessin (Supprimer du Jeu de Sélection). Les deux autres boutons permettent d’enregistrer ou d’ignorer les modifications, mais là encore, il est plus pratique d’effectuer un clic droit, d’activer l’option Fermer la Session Editref du menu contextuel puis de cliquer sur Enregistrer l’Édition des Références ou Ignorer l’Édition des Références.

Dernier conseil : lorsque vous modifiez un bloc dans un fichier et que le bloc original est présent dans un ou plusieurs autres fichiers encore actifs (sur lesquels vous ou d’autres personnes de votre entourage êtes susceptibles de travailler), pensez à renommer le bloc modifié (commande RENOMMER). De cette façon, il sera possible d’importer sans difficulté le bloc modifié dans un fichier contenant le bloc original (faute de cette précaution, c’est le bloc original qui s’affichera à l’insertion).

Voilà c’est tout. Happy Autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 19:02
Sep 122017
 

Depuis quelques années, il est possible de modifier les hachures à l’aide de poignées à l’intérieur d’un fichier Autocad. Avant cette amélioration, il fallait le plus souvent refaire une hachure après toute modification de son contour, ce qui prenait pas mal de temps. Ce mode d’édition n’est pas le seul dont dispose l’apprenti autocadien : il est également possible de sectionner une hachure existante à l’aide de la commande AJUSTER.

Voici donc un petit inventaire des modes d’édition des hachures dans Autocad. Pour un rappel du fonctionnement de la commande HACHURES, allez sur cette page.

Ajustement automatique
À l’intérieur de la commande HACHURES, l’option Associative permet une édition automatique de la hachure dessinée lorsque son contour est modifié. Cet ajustement s’effectue également lorsque le calque abritant la hachure est désactivé, mais il cesse de s’opérer lorsque ce même calque est gelé. Par défaut, Autocad crée des hachures non associatives. Si vous souhaitez que le mode associatif devienne le mode par défaut, entrez la valeur 1 à la ligne de commande pour la variable HPASSOC. Personnellement, je préfère utiliser des hachures non associatives et les modifier en cas de besoin, car il y a moins de risque de plantage du logiciel.

Édition à l’aide des poignées
C’est super pratique… quand il y a des poignées. Quand on sélectionne une hachure associative, un gros point apparaît au milieu de la hachure, mais pas de poignées à l’horizon. Pour retrouver les poignées, sélectionnez la hachure et cliquez sur le bouton Associatif dans le groupe de fonctions Options de l’onglet contextuel pour annuler cette option. Si vous travaillez toujours en interface Classique (il serait peut-être temps de passer au Ruban), double-cliquez sur la hachure et rendez-la non associative dans la fenêtre Propriétés Rapides, ou bien sélectionnez la hachure et faites de même dans la Palette des Propriétés (Ctrl + 1).

Une fois les poignées revenues, le mode d’édition est identique à celui proposé pour les polylignes. En plaçant le curseur sur une des poignées, on fait apparaître trois options : Étirer le Sommet, Ajouter Sommet et Supprimer un Sommet. La fonction Étirer permet de déplacer le sommet comme on le fait habituellement en cliquant sur n’importe quelle poignée d’objet dans Autocad. Beaucoup plus intéressante, la fonction Ajouter permet d’ajouter un sommet à la hachure (toujours à gauche du sommet sélectionné), tandis que la fonction Supprimer permet de supprimer le sommet présélectionné et de réduire ainsi la surface de la hachure.

Section à l’aide de la commande AJUSTER
L’édition à l’aide des poignées fonctionne très bien, mais elle peut devenir un peu fastidieuse lorsque la hachure affiche une forme complexe ou lorsque la modification est importante. Dans certains cas, il est donc préférable de recourir à la commande AJUSTER. Pour les hachures, l’actionnement de cette commande est un peu différent, car l’option Tout Sélectionner ne s’applique pas (il faut donc éviter AJ/Entrée/Entrée comme on à l’habitude de le faire). Dans ce cas précis, après avoir entré AJ à la ligne de commande, il faut sélectionner la ou les limites de la découpe, appuyer sur Entrée (ou la barre d’espace), puis sélectionner la partie de la hachure à éliminer.

Comme tout n’est pas toujours rose dans Autocad, cette commande n’est pas toujours fiable et il faut insister un peu. Si rien ne se passe, voici un petit truc pour augmenter vos chances : utiliser les commandes COPIER ou DÉCALER pour dessiner une deuxième limite très proche de la première, puis procéder comme auparavant pour effacer la hachure entre les deux lignes. Ca marche, mais il faut maintenant dissocier les deux blocs de hachures. Pour cela, sélectionnez un des blocs de hachures, cliquez sur le menu déroulant Options dans l’onglet contextuel et cliquez sur Séparer les Hachures (ou bien cocher la case Séparer les Hachures dans la fenêtre Hachures et Gradient). Cette fois-ci, c’est bon !

En désespoir de cause, vous pouvez toujours faire un clic droit sur la hachure et sélectionner l’option Générer un Contour dans le menu contextuel pour recomposer le contour souhaité à l’aide des outils d’édition habituels.

Voilà, c’est tout. Happy Autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 10:07
Sep 082017
 

La commande HACHURES est un bon exemple de « galère » potentielle sur Autocad. On peut facilement y perdre trois heures en même temps que sa bonne humeur matinale. Problème le plus fréquent : Autocad refuse de reconnaître la zone à hachurer et affiche le message « Impossible de déterminer un contour fermé ». On regarde, on corrige, on raccorde et ça ne marche toujours pas. Voilà pour la version soft. En version hard, sur un fichier volumineux, Autocad n’affiche plus de message et se met à réfléchir pendant deux heures. En gros, ça plante, et même si on peut généralement récupérer l’essentiel du fichier, ça énerve.

Il existe quelques habitudes de travail très simples pour éviter ces problèmes, mais tout d’abord, petit rappel des forces en présence.

Dans Autocad, la commande HACHURES (raccourci H) permet de placer une trame à l’intérieur d’une surface prédéfinie. Il y a deux interfaces possibles pour cette commande : l’onglet contextuel Création de Hachures dans l’interface Ruban et la fenêtre Hachures et Gradient dans l’interface Classique. Dans 99,99 des cas, on exécute cette commande en cliquant une fois à l’intérieur de la surface à habiller.

Si vous avez de bonnes habitudes de travail dans Autocad (utilisation de l’accrochage aux objets, emploi de polylignes plutôt que de lignes, emploi de la commande RACCORD si vous avez un doute sur le raccordement de deux segments contigus), il est peu probable que des problèmes de hachures surviennent sur vos fichiers. La situation la plus critique est la réalisation d’une hachure de forme complexe sur un fichier lourd (genre 20 mégas), mal entretenu (non purgé) et déjà (mal) corrigé successivement par plusieurs intervenants.

Dans ce genre de situation, voici quelques précautions à prendre :
– Enregistrer le dessin avant d’entrer dans la commande Hachures.
– Utilisez plutôt la fenêtre Hachures et Gradient que l’onglet contextuel du ruban (pour cela, entrez la variable HPDLGMODE à la ligne de commande et tapez la valeur 1).
– Utilisez la commande ISOCALQUE (outil Isocalque, dans l’onglet Calques de l’interface Ruban ou dans la barre d’outils Calques II de l’interface Classique) pour isoler le calque où se situe la surface à hachurer.
– Créez la hachure sur le calque isolé. Vous la déplacerez ensuite vers son calque de résidence.

Vous pouvez faire un premier essai et avec un peu de chance, ça devrait marcher. Au moins, vous aurez évité le plantage de l’ordi.

Si Autocad refuse toujours d’obtempérer, il faut employer les grands moyens et appeler quelques nouvelles commandes à la rescousse.

– Copiez la surface à hachurer ou la zone de dessin incluant la surface à hachurer dans un fichier vierge.
– Utiliser les commandes EFFACER et AJUSTER pour éliminer tous les éléments ne faisant pas partie du contour de la surface.
– Utiliser la commande OVERKILL pour nettoyer le contour de la surface et éliminer les superpositions.
– Utiliser la commande PEDIT pour transformer le contour en polyligne.

Si ça ne marche toujours pas (Grr…..), c’est que la polyligne n’est pas close. Le mieux est alors de rechercher l’endroit où ça coince, soit en divisant la surface et en la hachurant progressivement, soit (plus rapide) en utilisant la commande COUPURE. L’autre solution, pas très recommandable et à utiliser seulement en cas d’urgence absolue, consiste à modifier la Tolérance d’Espace dans le groupe de fonctions Options de l’onglet contextuel Création de Hachures (interface Ruban) ou dans la fenêtre Hachures et Gradient (oui, je sais, j’aurais dû commencer par là).

Voilà, c’est tout. Happy autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 18:47
Jun 152015
 

Il existe, dans Autocad, trois variables système qui permettent d’estomper certaines parties du dessin. Souvent, le réglage de ces trois variables s’effectue à l’installation du logiciel et à la convenance de l’utilisateur, et il est facile, après quelque temps, d’oublier leur existence.

Les problèmes peuvent survenir lors d’un changement d’environnement, par exemple à l’occasion d’un travail en agence sur un poste interne où ces variables ont été réglées différemment. Pas de panique ! Pour vous venir en aide, voici un petit rappel des forces en présence :

XDWGFADECTL
C’est sans doute la plus connue des trois. Elle permet d’estomper les références externes introduites dans le dessin. Sa valeur oscille entre 0 (pas d’estompage) et 90 (estompage maximal, l’Xref est à peine visible à l’écran, mais l’accrochage aux objets demeure activé).

Pour la modifier, entrez XDWGFADECTL à la ligne de commande et entrez la valeur souhaitée ou bien cliquez sur l’onglet Insertion du ruban, puis sur le menu déroulant du groupe de fonctions Référence pour accéder aux outils dédiés.

1ESTOMP
La molette permet d’effectuer un réglage visuel, mais il est plus simple d’entrer une valeur dans la case prévue à cet effet. Le bouton à gauche de la molette permet de supprimer l’estompage sans modifier le réglage de la variable (la valeur devient alors négative), ce qui est très pratique.

XFADECTL
Elle est souvent confondue avec la précédente, d’où pas mal de galères. XFADECTL gère l’estompage des Xrefs et des blocs lors de leur modification à l’intérieur du dessin à l’aide de la commande EDITREF. Elle gère également l’estompage des échelles secondaires des objets annotatifs lorsque l’affichage de ces échelles secondaires est autorisé. Pour modifier sa valeur (de 0 à 90), il faut passer par la ligne de commande.

Pour plus d’infos sur son paramétrage et sur la commande EDITREF, reportez-vous au post Autocad : EDITREF et XFADECTL

LAYLOCKFADECTL
Elle gère l’estompage des objets placés sur les calques verrouillés. Elle intervient notamment lors de l’utilisation de la commande ISOCALQUE en mode verrouiller et estomper.

Pour les infos sur son paramétrage, reportez-vous au post Autocad : ISOCALQUE et LAYLOCKFADECTL

Il existe divers posts anglophones sur le Web traitant de ce sujet dont celui-ci.

Voilà c’est tout. Happy Autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 11:06
Jun 122015
 

Dans Autocad, un fichier inséré en référence externe est automatiquement actualisé lorsque des modifications sont effectuées dans le fichier d’origine. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est également possible, grâce à la commande EDITREF, de modifier le fichier d’origine à partir du fichier contenant la référence externe tout en gardant une interaction avec les autres éléments du dessin.

Évidemment, lorsque cette manipulation est effectuée au sein d’une agence, et pour que l’ambiance reste agréable, il est préférable de se concerter au préalable avec les autres personnes concernées par le projet.

La commande EDITREF (REFEDIT dans les versions anglophones) s’applique également (et surtout) aux blocs. Là encore, elle permet de modifier un bloc à l’intérieur du dessin et en interaction avec celui-ci, ce qui est différent d’une édition à l’aide de l’Éditeur de Blocs (commande MODIFBLOC). C’est évidemment très pratique pour adapter les dimensions d’un bloc à des éléments existants du dessin, par exemple à l’aide du duo de commandes Ajuster/Prolonger. EDITREF donne aussi la possibilité d’ajouter des éléments du dessin au bloc ou de rapatrier des éléments du bloc vers le dessin. Pour ma part, j’utilise très souvent EDITREF pour modifier un bloc, et jamais pour modifier une Xref

Lors de l’édition d’un bloc ou d’une Xref avec la commande EDITREF, il est possible d’estomper les éléments du dessin à l’aide de la variable XFADECTL. La valeur de la variable oscille de 0 (absence d’estompage) à 90 (estompage maximal mais accrochage aux objets possible).

Bien sûr, il n’y a aucun intérêt à utiliser la commande EDITREF si les éléments du dessin ne sont plus visibles à l’écran, mais un estompage léger, par exemple avec une valeur de 30, peut s’avérer utile pour mieux distinguer les éléments du bloc de ceux du dessin.

EDITREF depuis l’interface Ruban
Pour modifier une Xref : le bouton Édition des Références dans le Dessin apparaît dans l’onglet contextuel Référence Externe qui se trouve activé lorsque l’on sélectionne une Xref dans le dessin. En cliquant sur ce bouton, on entre dans la boîte de dialogue Édition des Références.

Pour modifier un bloc : il faut passer par l’onglet Insertion. En cliquant sur le menu déroulant du groupe de fonctions Référence, on accède à l’outil Modifier les Références. Il faut ensuite sélectionner le bloc et presser Entrée pour accéder à la boîte de dialogue Édition des Références.

Il est plus rapide, à mon avis, de passer par le menu contextuel de la souris : sélectionnez le bloc à éditer, effectuez un clic droit pour ouvrir le menu contextuel puis cliquez sur Éditer le Bloc dans le Dessin Même pour ouvrir la boîte de dialogue Édition des Références. Cliquez OK pour confirmer et entrer en mode Édition (l’option Inviter à Sélectionner les Objets Imbriqués de la boîte de dialogue Édition des Références permet de modifier des blocs imbriqués).

1XFADE-1
Pour accéder à la boîte de dialogue Édition des Références, on peut également entrer EDITREF à la ligne de commande, sélectionner le bloc et presser Entrée. Il n’existe pas, à ma connaissance, d’alias pour cette commande : pour les fréquents utilisateurs, la création d’un alias, ou mieux, d’une macro, fera gagner beaucoup de temps.

2XFADE-2
Une fois en mode Édition, le Ruban affiche un groupe de fonctions contextuel qui donne accès à quatre outils d’édition. Ces outils permettent respectivement (de gauche à droite) de sortir du mode Édition en enregistrant les modifications du bloc (Enregistrer les Modifications), de sortir du mode Édition sans enregistrer les modifications du bloc (Ignorer les Modifications), d’ajouter un objet du dessin au bloc (Ajouter au Jeu de Sélection), de rapatrier un objet du bloc vers le dessin (Supprimer du Jeu de Sélection).

4XFADE-4
Les deux premières fonctions sont également accessibles par un clic droit : cliquer sur Fermer la Session EDITREF dans le menu contextuel puis cliquer sur Enregistrer l’Édition des Références ou Ignorer l’Édition des Références.

La variable XFADECTL n’est accessible que par le clavier et la ligne de commande. Il ne faut pas la confondre avec XDWGFADECTL, qui gouverne l’estompage des références externes dans une utilisation courante du dessin.

Pour en savoir plus sur l’estompage dans Autocad, reportez-vous au post Autocad : les variables d’estompage.

Voilà, c’est tout. Happy autocading !

TG

 Posted by at 17:53