TG

Sep 122017
 

Depuis quelques années, il est possible de modifier les hachures à l’aide de poignées à l’intérieur d’un fichier Autocad. Avant cette amélioration, il fallait le plus souvent refaire une hachure après toute modification de son contour, ce qui prenait pas mal de temps. Ce mode d’édition n’est pas le seul dont dispose l’apprenti autocadien : il est également possible de sectionner une hachure existante à l’aide de la commande AJUSTER.

Voici donc un petit inventaire des modes d’édition des hachures dans Autocad. Pour un rappel du fonctionnement de la commande HACHURES, allez sur cette page.

Ajustement automatique
À l’intérieur de la commande HACHURES, l’option Associative permet une édition automatique de la hachure dessinée lorsque son contour est modifié. Cet ajustement s’effectue également lorsque le calque abritant la hachure est désactivé, mais il cesse de s’opérer lorsque ce même calque est gelé. Par défaut, Autocad crée des hachures non associatives. Si vous souhaitez que le mode associatif devienne le mode par défaut, entrez la valeur 1 à la ligne de commande pour la variable HPASSOC. Personnellement, je préfère utiliser des hachures non associatives et les modifier en cas de besoin, car il y a moins de risque de plantage du logiciel.

Édition à l’aide des poignées
C’est super pratique… quand il y a des poignées. Quand on sélectionne une hachure associative, un gros point apparaît au milieu de la hachure, mais pas de poignées à l’horizon. Pour retrouver les poignées, sélectionnez la hachure et cliquez sur le bouton Associatif dans le groupe de fonctions Options de l’onglet contextuel pour annuler cette option. Si vous travaillez toujours en interface Classique (il serait peut-être temps de passer au Ruban), double-cliquez sur la hachure et rendez-la non associative dans la fenêtre Propriétés Rapides, ou bien sélectionnez la hachure et faites de même dans la Palette des Propriétés (Ctrl + 1).

Une fois les poignées revenues, le mode d’édition est identique à celui proposé pour les polylignes. En plaçant le curseur sur une des poignées, on fait apparaître trois options : Étirer le Sommet, Ajouter Sommet et Supprimer un Sommet. La fonction Étirer permet de déplacer le sommet comme on le fait habituellement en cliquant sur n’importe quelle poignée d’objet dans Autocad. Beaucoup plus intéressante, la fonction Ajouter permet d’ajouter un sommet à la hachure (toujours à gauche du sommet sélectionné), tandis que la fonction Supprimer permet de supprimer le sommet présélectionné et de réduire ainsi la surface de la hachure.

Section à l’aide de la commande AJUSTER
L’édition à l’aide des poignées fonctionne très bien, mais elle peut devenir un peu fastidieuse lorsque la hachure affiche une forme complexe ou lorsque la modification est importante. Dans certains cas, il est donc préférable de recourir à la commande AJUSTER. Pour les hachures, l’actionnement de cette commande est un peu différent, car l’option Tout Sélectionner ne s’applique pas (il faut donc éviter AJ/Entrée/Entrée comme on à l’habitude de le faire). Dans ce cas précis, après avoir entré AJ à la ligne de commande, il faut sélectionner la ou les limites de la découpe, appuyer sur Entrée (ou la barre d’espace), puis sélectionner la partie de la hachure à éliminer.

Comme tout n’est pas toujours rose dans Autocad, cette commande n’est pas toujours fiable et il faut insister un peu. Si rien ne se passe, voici un petit truc pour augmenter vos chances : utiliser les commandes COPIER ou DÉCALER pour dessiner une deuxième limite très proche de la première, puis procéder comme auparavant pour effacer la hachure entre les deux lignes. Ca marche, mais il faut maintenant dissocier les deux blocs de hachures. Pour cela, sélectionnez un des blocs de hachures, cliquez sur le menu déroulant Options dans l’onglet contextuel et cliquez sur Séparer les Hachures (ou bien cocher la case Séparer les Hachures dans la fenêtre Hachures et Gradient). Cette fois-ci, c’est bon !

En désespoir de cause, vous pouvez toujours faire un clic droit sur la hachure et sélectionner l’option Générer un Contour dans le menu contextuel pour recomposer le contour souhaité à l’aide des outils d’édition habituels.

Voilà, c’est tout. Happy Autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 10:07
Sep 082017
 

La commande HACHURES est un bon exemple de « galère » potentielle sur Autocad. On peut facilement y perdre trois heures en même temps que sa bonne humeur matinale. Problème le plus fréquent : Autocad refuse de reconnaître la zone à hachurer et affiche le message « Impossible de déterminer un contour fermé ». On regarde, on corrige, on raccorde et ça ne marche toujours pas. Voilà pour la version soft. En version hard, sur un fichier volumineux, Autocad n’affiche plus de message et se met à réfléchir pendant deux heures. En gros, ça plante, et même si on peut généralement récupérer l’essentiel du fichier, ça énerve.

Il existe quelques habitudes de travail très simples pour éviter ces problèmes, mais tout d’abord, petit rappel des forces en présence.

Dans Autocad, la commande HACHURES (raccourci H) permet de placer une trame à l’intérieur d’une surface prédéfinie. Il y a deux interfaces possibles pour cette commande : l’onglet contextuel Création de Hachures dans l’interface Ruban et la fenêtre Hachures et Gradient dans l’interface Classique. Dans 99,99 des cas, on exécute cette commande en cliquant une fois à l’intérieur de la surface à habiller.

Si vous avez de bonnes habitudes de travail dans Autocad (utilisation de l’accrochage aux objets, emploi de polylignes plutôt que de lignes, emploi de la commande RACCORD si vous avez un doute sur le raccordement de deux segments contigus), il est peu probable que des problèmes de hachures surviennent sur vos fichiers. La situation la plus critique est la réalisation d’une hachure de forme complexe sur un fichier lourd (genre 20 mégas), mal entretenu (non purgé) et déjà (mal) corrigé successivement par plusieurs intervenants.

Dans ce genre de situation, voici quelques précautions à prendre :
– Enregistrer le dessin avant d’entrer dans la commande Hachures.
– Utilisez plutôt la fenêtre Hachures et Gradient que l’onglet contextuel du ruban (pour cela, entrez la variable HPDLGMODE à la ligne de commande et tapez la valeur 1).
– Utilisez la commande ISOCALQUE (outil Isocalque, dans l’onglet Calques de l’interface Ruban ou dans la barre d’outils Calques II de l’interface Classique) pour isoler le calque où se situe la surface à hachurer.
– Créez la hachure sur le calque isolé. Vous la déplacerez ensuite vers son calque de résidence.

Vous pouvez faire un premier essai et avec un peu de chance, ça devrait marcher. Au moins, vous aurez évité le plantage de l’ordi.

Si Autocad refuse toujours d’obtempérer, il faut employer les grands moyens et appeler quelques nouvelles commandes à la rescousse.

– Copiez la surface à hachurer ou la zone de dessin incluant la surface à hachurer dans un fichier vierge.
– Utiliser les commandes EFFACER et AJUSTER pour éliminer tous les éléments ne faisant pas partie du contour de la surface.
– Utiliser la commande OVERKILL pour nettoyer le contour de la surface et éliminer les superpositions.
– Utiliser la commande PEDIT pour transformer le contour en polyligne.

Si ça ne marche toujours pas (Grr…..), c’est que la polyligne n’est pas close. Le mieux est alors de rechercher l’endroit où ça coince, soit en divisant la surface et en la hachurant progressivement, soit (plus rapide) en utilisant la commande COUPURE. L’autre solution, pas très recommandable et à utiliser seulement en cas d’urgence absolue, consiste à modifier la Tolérance d’Espace dans le groupe de fonctions Options de l’onglet contextuel Création de Hachures (interface Ruban) ou dans la fenêtre Hachures et Gradient (oui, je sais, j’aurais dû commencer par là).

Voilà, c’est tout. Happy autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 18:47
Jun 152015
 

Il existe, dans Autocad, trois variables système qui permettent d’estomper certaines parties du dessin. Souvent, le réglage de ces trois variables s’effectue à l’installation du logiciel et à la convenance de l’utilisateur, et il est facile, après quelque temps, d’oublier leur existence.

Les problèmes peuvent survenir lors d’un changement d’environnement, par exemple à l’occasion d’un travail en agence sur un poste interne où ces variables ont été réglées différemment. Pas de panique ! Pour vous venir en aide, voici un petit rappel des forces en présence :

XDWGFADECTL
C’est sans doute la plus connue des trois. Elle permet d’estomper les références externes introduites dans le dessin. Sa valeur oscille entre 0 (pas d’estompage) et 90 (estompage maximal, l’Xref est à peine visible à l’écran, mais l’accrochage aux objets demeure activé).

Pour la modifier, entrez XDWGFADECTL à la ligne de commande et entrez la valeur souhaitée ou bien cliquez sur l’onglet Insertion du ruban, puis sur le menu déroulant du groupe de fonctions Référence pour accéder aux outils dédiés.

1ESTOMP
La molette permet d’effectuer un réglage visuel, mais il est plus simple d’entrer une valeur dans la case prévue à cet effet. Le bouton à gauche de la molette permet de supprimer l’estompage sans modifier le réglage de la variable (la valeur devient alors négative), ce qui est très pratique.

XFADECTL
Elle est souvent confondue avec la précédente, d’où pas mal de galères. XFADECTL gère l’estompage des Xrefs et des blocs lors de leur modification à l’intérieur du dessin à l’aide de la commande EDITREF. Elle gère également l’estompage des échelles secondaires des objets annotatifs lorsque l’affichage de ces échelles secondaires est autorisé. Pour modifier sa valeur (de 0 à 90), il faut passer par la ligne de commande.

Pour plus d’infos sur son paramétrage et sur la commande EDITREF, reportez-vous au post Autocad : EDITREF et XFADECTL

LAYLOCKFADECTL
Elle gère l’estompage des objets placés sur les calques verrouillés. Elle intervient notamment lors de l’utilisation de la commande ISOCALQUE en mode verrouiller et estomper.

Pour les infos sur son paramétrage, reportez-vous au post Autocad : ISOCALQUE et LAYLOCKFADECTL

Il existe divers posts anglophones sur le Web traitant de ce sujet dont celui-ci.

Voilà c’est tout. Happy Autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 11:06
Jun 122015
 

Dans Autocad, un fichier inséré en référence externe est automatiquement actualisé lorsque des modifications sont effectuées dans le fichier d’origine. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est également possible, grâce à la commande EDITREF, de modifier le fichier d’origine à partir du fichier contenant la référence externe tout en gardant une interaction avec les autres éléments du dessin.

Évidemment, lorsque cette manipulation est effectuée au sein d’une agence, et pour que l’ambiance reste agréable, il est préférable de se concerter au préalable avec les autres personnes concernées par le projet.

La commande EDITREF (REFEDIT dans les versions anglophones) s’applique également (et surtout) aux blocs. Là encore, elle permet de modifier un bloc à l’intérieur du dessin et en interaction avec celui-ci, ce qui est différent d’une édition à l’aide de l’Éditeur de Blocs (commande MODIFBLOC). C’est évidemment très pratique pour adapter les dimensions d’un bloc à des éléments existants du dessin, par exemple à l’aide du duo de commandes Ajuster/Prolonger. EDITREF donne aussi la possibilité d’ajouter des éléments du dessin au bloc ou de rapatrier des éléments du bloc vers le dessin. Pour ma part, j’utilise très souvent EDITREF pour modifier un bloc, et jamais pour modifier une Xref

Lors de l’édition d’un bloc ou d’une Xref avec la commande EDITREF, il est possible d’estomper les éléments du dessin à l’aide de la variable XFADECTL. La valeur de la variable oscille de 0 (absence d’estompage) à 90 (estompage maximal mais accrochage aux objets possible).

Bien sûr, il n’y a aucun intérêt à utiliser la commande EDITREF si les éléments du dessin ne sont plus visibles à l’écran, mais un estompage léger, par exemple avec une valeur de 30, peut s’avérer utile pour mieux distinguer les éléments du bloc de ceux du dessin.

EDITREF depuis l’interface Ruban
Pour modifier une Xref : le bouton Édition des Références dans le Dessin apparaît dans l’onglet contextuel Référence Externe qui se trouve activé lorsque l’on sélectionne une Xref dans le dessin. En cliquant sur ce bouton, on entre dans la boîte de dialogue Édition des Références.

Pour modifier un bloc : il faut passer par l’onglet Insertion. En cliquant sur le menu déroulant du groupe de fonctions Référence, on accède à l’outil Modifier les Références. Il faut ensuite sélectionner le bloc et presser Entrée pour accéder à la boîte de dialogue Édition des Références.

Il est plus rapide, à mon avis, de passer par le menu contextuel de la souris : sélectionnez le bloc à éditer, effectuez un clic droit pour ouvrir le menu contextuel puis cliquez sur Éditer le Bloc dans le Dessin Même pour ouvrir la boîte de dialogue Édition des Références. Cliquez OK pour confirmer et entrer en mode Édition (l’option Inviter à Sélectionner les Objets Imbriqués de la boîte de dialogue Édition des Références permet de modifier des blocs imbriqués).

1XFADE-1
Pour accéder à la boîte de dialogue Édition des Références, on peut également entrer EDITREF à la ligne de commande, sélectionner le bloc et presser Entrée. Il n’existe pas, à ma connaissance, d’alias pour cette commande : pour les fréquents utilisateurs, la création d’un alias, ou mieux, d’une macro, fera gagner beaucoup de temps.

2XFADE-2
Une fois en mode Édition, le Ruban affiche un groupe de fonctions contextuel qui donne accès à quatre outils d’édition. Ces outils permettent respectivement (de gauche à droite) de sortir du mode Édition en enregistrant les modifications du bloc (Enregistrer les Modifications), de sortir du mode Édition sans enregistrer les modifications du bloc (Ignorer les Modifications), d’ajouter un objet du dessin au bloc (Ajouter au Jeu de Sélection), de rapatrier un objet du bloc vers le dessin (Supprimer du Jeu de Sélection).

4XFADE-4
Les deux premières fonctions sont également accessibles par un clic droit : cliquer sur Fermer la Session EDITREF dans le menu contextuel puis cliquer sur Enregistrer l’Édition des Références ou Ignorer l’Édition des Références.

La variable XFADECTL n’est accessible que par le clavier et la ligne de commande. Il ne faut pas la confondre avec XDWGFADECTL, qui gouverne l’estompage des références externes dans une utilisation courante du dessin.

Pour en savoir plus sur l’estompage dans Autocad, reportez-vous au post Autocad : les variables d’estompage.

Voilà, c’est tout. Happy autocading !

TG

 Posted by at 17:53
May 202015
 

La commande ISOCALQUE, ou LAYISO en version anglaise, est très pratique dans l’utilisation courante d’Autocad. Comme son nom l’indique, elle permet d’isoler un ou plusieurs calques pour exécuter plus facilement certaines tâches, et devient quasi indispensable, par exemple, quand il faut appliquer une trame à une surface au sein d’un dessin déjà très chargé. Elle est associée à la commande ASSOCIERCALQUE, ou LAYUNISO, qui permet de revenir à l’état de calques initial. J’ai mentionné les versions anglaises de ces deux commandes car elles sont acceptées par la version française (en tout cas, dans Autocad LT 2013).

Pour utiliser ces deux commandes, on se sert généralement des deux boutons correspondants dans la barre d’outils Calques II ou dans le groupe de fonctions Calques de l’onglet Début (interface Ruban). En ce qui me concerne, j’utilise la barre d’outils Calques II, que je place en carré au milieu de mon écran, à proximité de la zone de dessin (on peut appeler la barre d’outils Calques II depuis l’interface Ruban à partir de l’onglet Vue/groupe de fonctions Interface Utilisateur/Barres d’Outils) 

1-LAYISO-1
5-LAYISO-20
Autocad donne le choix entre deux paramètres d’utilisation pour la commande ISOCALQUE : Désactivé (les calques non isolés sont désactivés et disparaissent de l’écran) et Verrouiller et Estomper (les calques non isolés sont verrouillés et leur visibilité à l’écran est gouvernée par la variable LAYLOCKFADECTL, qui permet d’estomper les calques verrouillés).

La valeur de LAYLOCKFADECTL peut être réglée de 0 (pas d’estompage) à 90 (estompage à 90 %), soit en entrant la variable à la ligne de commande (pas simple), soit avec les outils prévus à cet effet dans le groupe de fonctions Calques de l’onglet Début. Cliquez sur Calques pour faire apparaître les fonctions et outils supplémentaires du menu déroulant, puis actionnez la molette d’Estompage de Calque Verrouillé ou entrez la valeur souhaitée. Le bouton à gauche de la molette permet de supprimer l’estompage sans modifier le réglage de la variable (elle prend alors une valeur négative).

1-LAYISO-2-001
En sortie de boîte, le paramétrage par défaut de la commande ISOCALQUE est un verrouillage/estompage à 50 %, ce qui, pour les anciens utilisateurs, n’est pas très satisfaisant. Même avec un estompage à 90 %, les calques non isolés demeurent visibles et, plus important, les paramètres d’accrochage aux objets restent activés pour ces calques, ce qui peut être gênant.

Pour éviter ce désagrément, il faut passer en mode désactivation, ce qui, au premier abord, n’est pas évident. La seule solution consiste à entrer ISOCALQUE (ou LAYISO) à la ligne de commande, à taper PA pour accéder aux paramètres, puis D pour sélectionner le paramètre Désactivé (au lieu de Verrouiller et Estomper).

1-LAYISO-3
Dès lors, la variable LAYLOCKFADECTL n’est plus associée à la commande ISOCALQUE (car les calques non isolés sont désactivés au lieu d’être verrouillés) mais elle continue de gouverner la visibilité de tous les objets placés sur les calques verrouillés.

Pour en savoir plus sur l’estompage dans Autocad, reportez-vous au post Autocad : les variables d’estompage.

Voilà, c’est tout. Happy Autocading !

TG

 Posted by at 10:14