Jun 032021
 

Ce post traite de l’importation d’un extrait cadastral au format PDF. Pour l’importation d’un extrait cadastral en DXF, reportez-vous à ce post.

Dans le cadre de mon activité, je traite souvent des petits dossiers ne nécessitant pas l’intervention d’un géomètre, et pour dessiner les limites de propriété sur le plan de masse, je me sers des extraits cadastraux disponibles sur le site cadastre.gouv. Pour les plans de situation et les vues aériennes, j’utilise les ressources du site geoportail.fr.

Le site cadastre.gouv propose une recherche par référence parcellaire, mais il est nécessaire de connaître les références exactes de la section, de la feuille et de la parcelle. Je préfère donc faire une recherche par localisation géographique et voici comment je procède :

Édition de l’extrait cadastral
– Dans la zone Ma Recherche de la page d’accueil du site cadastre.gouv, entrer le nom de la commune concernée et son code postal puis cliquer sur Rechercher pour ouvrir la page suivante.


– Répéter l’opération pour accéder à l’ensemble des feuilles constituant le cadastre de la commune ou entrer l’adresse exacte du site pour accéder directement à la feuille concernée.


– Après avoir localisé la ou les parcelles concernées au moyen des outils Zoom (+, -), Centrage et Déplacement, cliquer sur l’onglet outils avancés.
– Dans le menu déroulant Imprimer, cliquer sur Extrait de plan. Par défaut, l’extrait est proposé au format A4 portrait. Utiliser de nouveau les outils Zoom, Centrage et Déplacement pour centrer la zone d’impression sur la ou les parcelles concernées. Au besoin, déplacer la zone d’impression à l’aide du pointeur de la souris (cliquer à l’intérieur du carré bleu puis déplacer le pointeur). Il est également possible de zoomer en modifiant l’échelle d’édition dans le menu déroulant dédié. En général, une échelle de 1/1000 fonctionne bien pour une parcelle de superficie moyenne.


– Cliquer sur Aperçu et Édition PDF pour afficher l’extrait obtenu, puis sur l’icône Télécharger pour télécharger l’extrait au format PDF.


– Au besoin, modifier le nom du fichier et le placer dans le dossier approprié. Tout est prêt pour l’importation dans Autocad.

Importation dans Autocad
– Dans Autocad, cliquer sur l’onglet Insertion puis sur l’outil Attacher du groupe de fonctions Référence pour ouvrir la fenêtre Sélectionner un Fichier de Référence puis cliquer sur le fichier PDF à insérer.


– Dans la fenêtre Attacher le Calque sous-jacent PDF, entrer un facteur d’échelle de 100 (pour mettre l’extrait à l’échelle, il sera nécessaire de sélectionner des points et le facteur 100 permet d’obtenir une plus grande précision) puis cliquer sur OK pour insérer le PDF dans la zone de dessin.

Mise à l’échelle en fonction de l’unité utilisée
– Un extrait cadastral inclut des repères du quadrillage qui sont espacés entre eux en fonction de l’échelle d’édition. Ici, l’extrait a été édité à l’échelle 1/1000e et les repères sont espacés entre eux de 100 m en valeur réelle.
– Si l’on travaille en cm, l’extrait cadastral doit être mis à l’échelle dans cette unité. Dans la zone de dessin, à proximité du PDF, tracer une ligne horizontale de 100 x 100 = 10 000 cm (si l’on travaille en m, on trace une ligne de 100 m).
– Tracer ensuite une ligne entre les deux repères cadastraux puis utiliser la commande Échelle et l’option Référence ou la commande Aligner pour réaliser la mise à l’échelle.

Petite mise en garde
Le cadastre est un outil fiscal et les éléments graphiques ne sont pas forcément exacts ou très précis. Si vous avez besoin d’établir des limites de propriété précises, par exemple pour déterminer une emprise de construction, il est préférable de se baser sur un relevé topographique établi par un géomètre.

Voilà, c’est tout. Happy autocading !

TG

 Posted by at 17:36
Apr 012021
 

Il y a quelques années, j’ai écrit un post dans lequel sont décrites les procédures à suivre pour créer une macro et lui associer un raccourci clavier. J’avais prévu d’écrire une seconde partie pour décrire la procédure à suivre pour associer une macro à un bouton de barre d’outils, mais, voilà, j’ai un peu oublié.

Entre-temps, les barres d’outils ont un peu disparu du paysage pour laisser la place au ruban, mais nombre d’utilisateurs d’Autocad, moi y compris, continuent d’y avoir recours (pour en savoir plus sur la meilleure façon d’associer ruban et barres d’outils, consulter ce post).

Voici donc cette seconde partie.

Pour changer un peu, j’ai choisi de créer une macro regroupant la commande DROITE et l’invite HOR (horizontal) puis d’associer cette macro à un bouton de barre d’outil créé pour l’occasion. En cliquant sur le bouton, j’aurai directement une droite de construction horizontale prête à être insérée dans le dessin.

La procédure se déroule en deux étapes :

1 Créer la nouvelle commande et la macro associée

– Taper CUI à la ligne de commande pour ouvrir la boîte de dialogue Personnaliser l’Interface Utilisateur. Si la boîte de dialogue se présente sur une seule colonne, cliquer sur la flèche en bas à droite pour faire apparaître le volet Propriétés. On peut également accéder à cette boîte de dialogue en cliquant sur le bouton Interface Utilisateur dans le groupe de fonctions Personnalisation de l’onglet Gérer.

– Dans la boîte Liste des Commandes, cliquer sur le bouton Créer une Nouvelle Commande (étoile avec un rond, à droite du menu déroulant). La nouvelle commande (Commande1) apparaît en grisé dans la liste.

– Dans la boîte Propriétés (à droite), attribuer un nom à la nouvelle commande, par exemple DROITEH. Au besoin, ajouter une description.

– Toujours dans la boîte Propriétés, cliquer sur Macro pour activer la ligne Macro, puis placer le curseur immédiatement après les caractères ^C^C (qui correspondent à deux actionnements de la touche Échappement, pour sortir de toute commande en cours).

– Taper droite suivi d’un point-virgule (;) (qui correspond à la touche Entrée), puis hor, suivi d’un autre point-virgule : ^C^droite;hor; La macro correspond à la création d’une droite de construction horizontale telle qu’elle serait effectuée à la ligne de commande. Pour faire encore plus simple, il est possible d’utiliser les alias de commande, auquel cas la macro devient : ^C^do;h;

– Cliquer sur Appliquer pour enregistrer la nouvelle commande et la macro qui lui est associée.

Voilà pour la première étape. Il faut maintenant créer le bouton de barre d’outils qui permettra de lancer la commande.

2 Créer le bouton de barre d’outils

– Vérifier que les propriétés de la nouvelle commande sont toujours affichées dans la boîte Propriétés puis sélectionner une icône de bouton de base dans la boîte Icône de bouton pour créer le nouveau bouton. Ici, je sélectionne l’icône intitulée RCDATA_16_LAYOUT_VIEWPORT_SINGLE.

– Cliquer sur Modifier pour ouvrir la fenêtre Éditeur de Boutons puis utiliser les outils et les couleurs disponibles pour dessiner le motif choisi (on peut également sélectionner n’importe quel bouton et cliquer sur Effacer pour commencer le dessin du motif sur un fond gris uni). Ici, je me contente de remplir trois lignes horizontales de pixels en rouge à l’aide de l’outil crayon.

– Cliquer sur Enregistrer, entrer le nom de l’image (DROITEH) dans la boîte Enregistrer l’Image et cliquer sur OK pour fermer cette boîte, puis sur Fermer pour fermer la boîte Éditeur de Boutons.

Le nouveau bouton de barre d’outils est prêt à l’emploi. Il faut répéter la procédure pour créer la macro ^C^do;v; (qui correspond à une droite de construction verticale) et le bouton à barre verticale rouge qui permettra d’actionner cette nouvelle commande.

Pour finir et pour tester les deux nouvelles commandes, il reste à intégrer les deux boutons dans une barre d’outils personnalisée en suivant les instructions suivantes :

Créer une barre d’outils personnalisée

– Dans la boîte de dialogue Personnaliser l’Interface Utilisateur, dérouler la boîte Personnalisation dans tous les Fichiers (cliquer sur la double flèche à droite).

– Effectuer un clic droit sur la catégorie Barres d’outils et cliquer sur Nouvelle barre d’outils. Au bas de la liste des barres d’outils, donner un nom à la nouvelle barre d’outils. Je la nomme PERSO2.

– Dans la boîte Liste des Commandes, cliquer/glisser sur la commande DROITEH pour la déposer dans la barre d’outils PERSO2. Faire de même avec la commande DROITEV. L’aperçu de la nouvelle barre d’outils est visible en haut à droite de la boîte de dialogue Personnaliser l’Interface Utilisateur.

– Cliquer sur Appliquer, puis sur OK pour fermer la boîte de dialogue Personnaliser l’Interface Utilisateur.

La barre d’outils PERSO2 apparaît dans l’espace de travail et je l’installe à côté des autres barres d’outils que j’utilise. Je teste et ça marche !

Des informations utiles sur la personnalisation des barres d’outils et des boutons d’outils sont consultables sur les sites anglophones documentation.help et cad-notes.com.

Et pour en savoir plus sur l’utilisation des macros et des scripts dans Autocad, vous pouvez consulter celui-ci (également en anglais).

Voilà, c’est tout ! Happy autocading !

TG

 Posted by at 11:47
Feb 042021
 

Récemment, j’ai repris un peu du service sur Sketchup à l’occasion de plusieurs projets et je me suis intéressé d’un peu plus près à l’organisation du modèle et à la gestion des calques. Dans Sketchup, encore plus que dans Autocad, une bonne organisation du modèle est essentielle pour rester productif et pouvoir effectuer des modifications sans y passer la journée (ou la semaine).

Trois fenêtres, toutes accessibles depuis le menu déroulant Fenêtre, permettent de gérer efficacement l’organisation d’un modèle : la fenêtre Calques, qui permet de créer des calques correspondant aux différentes parties du modèle, la fenêtre Infos sur l’Entité, qui permet de déplacer les groupes et les composants depuis le calque 0 vers les calques nommés, et la fenêtre Structure, qui offre un aperçu hiérarchique des différents groupes et composants formant le modèle. Idéalement, ces trois fenêtres doivent rester ouvertes en permanence sur l’écran.

La fenêtre Calques
Son apparence est beaucoup plus simple que celle de la fenêtre correspondante dans Autocad : un chiffre plus pour ajouter des calques, un chiffre moins pour en supprimer, une colonne Nom pour la liste des calques avec un point noir pour indiquer le calque actif, une colonne Visible pour gérer la visibilité, une colonne Couleur où figurent les couleurs attribuées aux calques, et une flèche pour accéder à trois options dont Couleur par Calque.

Pour une bonne pratique, le calque 0 doit demeurer en permanence actif, et les calques nommés ne doivent servir qu’à accueillir les groupes et composants créés sur le calque 0. Il est bien sûr possible de modifier la couleur d’un calque (cliquer sur le carré coloré).

Dans mon exemple, j’ai créé deux cubes et deux cylindres sur le calque 0 et après les avoir chacun converti en groupe, je les ai transférés sur les deux calques CUBES et CYLINDRES créés dans la fenêtre Calques. J’ai ensuite formé un groupe avec les deux cubes et les deux cylindres et j’ai transféré ce groupe sur le calque VOLUMES. De cette façon, je peux afficher uniquement les cubes (en désactivant le calque CYLINDRES), afficher uniquement les cylindres (en désactivant le calque CUBES), ou masquer entièrement les cubes et les cylindres (en désactivant le calque VOLUMES).

La fenêtre Infos sur l’Entité
Sa principale fonction est de permettre la migration des groupes et composants créés sur le calque 0 vers les calques nommés correspondants (on peut également se servir de la barre d’outils Calques, similaire à celle offerte dans Autocad). Elle permet également d’identifier un objet sélectionné, de verrouiller ou cacher un objet, et de gérer les ombres pour un objet particulier.

Lorsque je sélectionne le groupe constitué des quatre volumes, la fenêtre Infos sur l’Entité m’indique qu’il s’agit d’un groupe, que ce groupe est unique dans le dessin et qu’il est situé sur le calque VOLUMES. Elle m’indique également le nom du groupe, que j’ai nommé ENSEMBLE dans la fenêtre Structure.

La fenêtre Structure
Comme son nom l’indique, la fenêtre Structure offre toutes les informations sur les éléments composant le modèle, et elle le fait de façon hiérarchique, un peu à la façon d’un explorateur de fichiers Windows. Une fois terminé, un modèle est formé d’un grand nombre de groupes, certains imbriqués les uns dans les autres. Sans la fenêtre Structure, il serait impossible de s’y retrouver.

Pour une gestion encore plus efficace, la fenêtre Structure donne la possibilité de nommer les groupes et les composants à mesure de leur création (clic droit sur le groupe ou le composant et option Modifier le Nom). Cela peut paraître un peu fastidieux, mais lorsqu’il faut modifier un modèle complexe, le gain de temps est appréciable (il suffit de double-cliquer sur le groupe ou le composant à modifier dans la fenêtre Structure).

Lorsque je sélectionne le groupe constitué des deux cubes et des deux cylindres, la fenêtre Structure affiche les quatre sous-groupes nommés composant le groupe ENSEMBLE. En double-cliquant sur l’un de ces sous-groupes à l’intérieur de la fenêtre, je peux le modifier directement dans le dessin (sans avoir besoin d’effectuer une succession de doubles-clics).

Pour finir, voici quelques règles de base qui permettent de bénéficier de manière optimale de l’aide offerte par ces trois fenêtres. Chacun travaille comme il veut sur Sketchup, mais ces règles semblent faire l’unanimité chez les quelques utilisateurs (très) avertis qui peuplent la Toile francophone ou anglophone.

  • Tous les travaux de dessin et de modélisation sont effectués sur le calque 0, qui reste en permanence actif. Les calques nommés sont simplement destinés à recevoir les groupes ou composants créés sur le calque 0.
  • Les modifications sont effectuées à l’intérieur des groupes ou des composants (double-clic) et depuis le calque 0 (lorsqu’un groupe ou un composant est placé sur un calque nommé, les entités composant le groupe ou le composant demeurent sur le calque 0).
  • S’il est nécessaire de décomposer un groupe ou un composant, le rapatrier au préalable sur le calque 0 (lorsque l’on décompose un groupe ou un composant sur un calque nommé, les entités composant le groupe ou le composant passent sur le calque nommé et les ennuis commencent).
  • Ne jamais dessiner ou déposer des entités libres (non incluses dans un groupe ou un composant) sur un calque nommé.

Pour rédiger ce post, j’ai puisé des informations sur le blog Sketchup anglophone géré par Trimble et dans cette vidéo de la série The Sketchup Essentials.

NB : je travaille toujours sur Sketchup 8. La présentation des fenêtres est sans doute un peu différente sur les versions plus récentes du logiciel, mais les principes restent les mêmes.

Si vous travaillez sur Sketchup, ce post peut également vous intéresser : coordonnées géographiques et orientation solaire 

Voilà, c’est tout. Happy Sketchuping !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 19:47
Oct 232020
 

Lorsque l’on avance un peu dans la pratique d’Autocad et que l’on fait notamment l’expérience d’un travail en agence, on se familiarise avec la notion de charte graphique. Une charte graphique prédéfinit un ensemble de paramètres (calques, styles de texte, styles de cote, etc.) qui doivent être appliqués et respectés par tous les utilisateurs travaillant au sein d’une même entité de façon à ce que la production graphique demeure homogène. 

Les styles de tracé sont des éléments essentiels d’une charte graphique, puisqu’ils gèrent l’impression des documents et leur aspect fini. On distingue les styles de tracé par calques (fichiers .stb) et les styles de tracé par couleurs (fichiers .ctb), ces derniers proposés par défaut par le logiciel et très majoritairement utilisés (souvent sans le savoir) par les utilisateurs d’Autocad. Voici donc quelques éléments d’information sur ces fameux ctb.

Les styles de tracé .ctb disponibles pour l’impression d’une présentation apparaissent dans la liste déroulante Table des Styles de Tracé placée en haut à droite de la fenêtre Tracer associée à chaque présentation (si la liste déroulante n’apparaît pas, cliquer sur la flèche en bas à droite pour étendre la fenêtre Tracer). Autocad propose plusieurs styles de tracé par défaut, dont le style monochrome.ctb, que je sélectionne ici. (Lorsque l’option Aucune est sélectionnée, il n’y a pas de table de styles : les couleurs de l’index sont imprimées en l’état par une imprimante couleur et en nuances de gris par une imprimante noir et blanc.)

En cliquant sur le bouton à droite de la liste déroulante, j’ouvre la fenêtre Éditeur de la Table des Styles de Tracé pour le style de tracé monochrome.ctb. Dans l’onglet Vue de la Feuille, le plus facile à utiliser (l’onglet Vue de la Table, fait exactement la même chose, mais avec un défilement horizontal), la liste des 255 couleurs de l’index apparaît dans la partie gauche. La partie droite est vouée au paramétrage de chacune des couleurs : lorsque je clique sur la Couleur 1, l’ensemble des paramètres d’impression de la couleur 1 est rassemblé dans la partie droite, et chacun de ces paramètres est modifiable. Dans une pratique courante d’Autocad, seuls trois paramètres sont utiles : Couleur, Type de Ligne et Épaisseur de Ligne.

Le style de tracé monochrome.ctb est très simple : il se contente d’affecter la couleur noire aux 255 couleurs de l’index. Pour ce qui est du type de ligne et de l’épaisseur de ligne, il indique Utiliser le Type de Ligne de l’Objet et Utiliser l’Épaisseur de Ligne de l’Objet, ce qui veut dire que le type de ligne et l’épaisseur de ligne peuvent être librement choisis par l’utilisateur à partir de la fenêtre Gestionnaire des Propriétés des Calques ou pour chaque objet en particulier. Les ctb définis dans le cadre d’une charte graphique d’agence (en général, on utilise au moins un ctb pour chaque échelle d’impression) prennent soin de définir le type de ligne (continu ou autre) et l’épaisseur de ligne pour toutes les couleurs de l’index : de cette façon, les éventuelles modifications de type ou d’épaisseur de ligne effectuées dans le Gestionnaire des Propriétés des Calques sont ignorées à l’impression, car les paramètres définis du ctb sont prioritaires.

Lorsqu’un fichier Autocad est transmis au moyen de l’outil eTransmit, le dossier de l’envoi inclut toujours le ou les fichiers .ctb spécifiques associé(s) aux présentations. Pour exploiter ces ctb, il faut d’abord les intégrer dans le dossier Plot Styles (accessible en cliquant sur Gestionnaire de Traçage dans le groupe de fonctions Traceur de l’onglet Sortie) puis sélectionner le fichier .ctb adéquat dans la Table des Styles de Tracé de chaque présentation.

Pour résumer :

– Le Gestionnaire des Calques affecte des propriétés aux calques du dessin.

 Aspect du dessin en espace objet (épaisseur de lignes activée)

– La Table des Styles de Tracé par couleurs (le ctb) affecte des propriétés d’impression aux 255 couleurs de l’index (et par extension aux calques et objets associés à ces couleurs).
– Les propriétés définies dans un ctb priment toujours sur les propriétés définies dans le Gestionnaire des Calques.

      Aspect du dessin à l’impression après modification des       propriétés de la couleur 3 dans le fichier monochrome.ctb.

– Les propriétés du ctb affectent également les objets : si l’on change la couleur d’index d’un objet sur un calque, l’objet prendra les propriétés d’impression définies pour cette nouvelle couleur dans le ctb. C’est pour cette raison qu’il faut éviter de modifier les propriétés d’un objet sur un calque.
– Pour affecter ponctuellement et rapidement une couleur d’impression à un objet lorsque l’on utilise le ctb monochrome (et pour éviter de créer un calque spécifique pour cet objet et d’attribuer une couleur spécifique à ce calque dans le ctb) on utilise des couleurs vraies (onglet Couleurs Vraies dans la fenêtre Sélectionner une Couleur).

À lire également, pour visualiser l’impression conformément au style de tracé dans une fenêtre de présentation : visualiser un style de tracé dans une présentation.

Voilà, c’est tout pour ce bref exposé sur les ctb. J’espère n’avoir rien oublié. Pour ce post, j’ai puisé des informations dans ce post anglophone.

Happy autocading !

Thomas Guidicelli

 Posted by at 18:22
Oct 152020
 

Pour un maximum de confort et d’efficacité dans Autocad, l’idéal est de se servir à la fois du ruban et des barres d’outils les plus utiles.

La version 2009 d’Autocad a marqué l’introduction par Autodesk de l’espace de travail Dessin et Annotation, c’est-à-dire du ruban. En ouvrant, cette nouvelle version, on constatait avec stupeur que la barre de menus et les barres d’outils avaient disparu. Heureusement pour les vieux grincheux, dont je faisais partie, un simple passage par la liste des espaces de travail permettait de revenir à Autocad Classique. Ouf !

Plus tard, en 2015, l’espace de travail Autocad Classique a disparu de la liste des espaces de travail disponibles. L’heure était grave, et il était temps de s’intéresser au ruban, ce que j’ai fait.

Aujourd’hui, plus personne ne conteste l’utilité du ruban, notamment pour les onglets contextuels, mais il reste compliqué, pour les anciens utilisateurs, de se passer de certaines barres d’outils. Dans le ruban, la liste déroulante des calques (dont on se sert en permanence) est intégrée au groupe de fonction Calques de l’onglet Début. Pour qu’elle demeure accessible en toutes circonstances, il est nécessaire de dissocier le groupe de fonction Calques du ruban (sinon, elle disparaît dès qu’on change d’onglet) et de placer ce groupe de fonction quelque part dans la zone de travail. Pas vraiment pratique, et en tout cas beaucoup moins pratique que la barre d’outils Calques, que l’on peut ancrer en bas de la zone de travail pour un accès permanent et rapide.

         Accès aux calques à partir de la barre d’outils Calques.

Idem pour la barre d’outils Fenêtres, qui permet de créer des fenêtres de présentation et de les mettre à l’échelle souhaitée, et qui reste, à mon avis, beaucoup plus pratique que le nouveau système introduit par Autodesk dans les versions récentes.

                      Barre d’outils Fenêtres

Bien sûr, tout cela tient à de vieilles habitudes de travail qu’il est difficile d’abandonner, particulièrement lorsque le gain de temps et de productivité apparaît peu évident. L’idéal consiste à conserver le meilleur des deux mondes et à se servir à la fois du ruban et des barres d’outils les plus utiles (ce que je fais).

Voici donc la procédure la plus simple pour retrouver rapidement l’accès aux barres d’outils :

– Entrer MENUBAR à la ligne de commande et taper 1 pour faire apparaître la Barre de Menus.
– Cliquer sur l’onglet Outils de la Barre de Menus puis placer le curseur sur Barres d’Outils puis sur Autocad LT (ou Autocad) pour faire apparaître la liste des barres d’outils.


– Cliquer sur la barre d’outils que l’on souhaite ouvrir.
– Un clic droit sur l’un des outils de la barre d’outils déjà ouverte permet d’afficher de nouveau la liste.

Pour en savoir plus sur l’utilisation du ruban et les options d’affichage, consultez le post Autocad : options d’affichage du ruban.

Pour écrire ce post, j’ai consulté ce post anglophone qui donne des conseils sur l’utilisation du ruban et des barres d’outils. 

Voilà, c’est tout ! Happy autocading !

TG

 Posted by at 17:21